Epipactis atrorubens

(G.F. Hoffmann) Besser 1809

épipactis rouge sombre

Saint-Jean-d'Ormont, 9 juillet 2016

Description sommaire :
Plante élancée.
Tige pubescente et lavée de pourpre.
Feuilles resserrées vers le bas de tige, souvent distiques.
Fleurs rouge foncé, sentant la vanille.
Labelle articulé.
Epichile crépu.

Répartition en France : Epipactis atrorubens est surtout présent dans la partie est du territoire, absent d’un grand ouest et sud-ouest. Il s’épanouit sur des zones calcaires.

Protection nationale : non
Liste rouge nationale : LC (préoccupation mineure)
Protection en Lorraine : non
Liste rouge lorraine : LC (préoccupation mineure)

Floraison : Juin à juillet.

Répartition dans les Vosges : l’espèce est bien présente dans la partie est du département, entre Greux et Neufchâteau sur les revers des côtes de Meuse et de Moselle. L’une des plus belles stations se situe probablement à Coussey dans l’ancienne carrière de grouine (formation superficielle composée de petits éléments détritiques calcaires) où l’espèce est présente par centaines les bonnes années. On la retrouve également sur la côte de l’infraliasique entre Vittel et Martigny-les-Bains.

Sa découverte récente sur la dolomie à Saint-Jean-d’Ormont incite à la prospection dans le secteur de Saint-Dié-des-Vosges.

L’espèce est à rechercher sur les calcaires de la côte infraliasique entre Épinal et Charmes, mais aussi sur le Muschelkalk (Trias moyen) de Thaon-les-Vosges jusqu’aux portes de Rambervillers. Elle est à rechercher également en Déodatie et plus particulièrement sur les affleurements de dolomie.

Données anciennes : Mougeot (1836) l’évoquait « sur les bois montagneux, sur toutes les formations géologiques », ce qui est assez troublant car je ne connais aucune station d’Epipactis atrorubens sur le versant occidental des Vosges, hormis la mention déodatienne évoquée précédement. Il le citait par exemple très curieusement à Gérardmer ! Mais aussi à Rambervillers, Châtel-sur-Moselle et Neufchâteau, ce qui semble plus logique. Cependant, le taxon était alors considéré comme une variété d’E. helleborine (latifolia), d’où de possibles erreurs d’identification.

L’espèce a été observée sur 16 communes :

Barville, Bazoilles-sur-Meuse, Coussey, Crainvilliers, Dombrot-le-Sec, Domrémy-la-Pucelle, Grand, Greux, Harmonville, Jubainville, Maxey-sur-Meuse, Pargny-sous-Mureau, Rollainville, Saint-Jean-d’Ormont, Soulosse-sous-Saint-Élophe et Villouxel.

Quelques photos de l’espèce dans le département  :

Quelques photos de l’espèce ailleurs :