Les forêts sur éboulis

Les éboulis sont nombreux sur le massif. Ils sont la conséquence du Tardiglaciaire, époque de lent réchauffement qui a suivi la dernière glaciation et qui s’est achevé il y a 12000 ans environ. Les érablières constituent un milieu forestier qui s’est constitué sur les ravins montagnards bien exposés. Sur ces pierriers instables, seules quelques essences trouvent leur compte : l’érable sycomore, l’orme des montagnes, le tilleul… C’est à l’automne qu’il faut contempler l’érablière demeurée sauvage, quand la palette de couleurs qu’elle nous offre exprime au mieux la diversité de ce groupement forestier. Un peu plus bas en altitude, le chêne sessile parvient lui aussi parfois à s’installer. Dans les défilés et les parois exposées au Nord, les seuls épicéas endémiques du massif domptent le minéral.