Les érablières constituent un milieu forestier très particulier qui s’est constitué sur les éblouis post-glaciaires des ravins montagnards bien exposés. Sur ces pierriers instables, seules quelques essences trouvent leur compte : l’érable, l’orme des montagnes, le tilleul… C’est à l’automne qu’il faut contempler l’érablière demeurée sauvage, quand la palette de couleurs qu’elle nous offre exprime au mieux la diversité de ce groupement forestier.