Pouillot véloce

Phylloscopus collybita

Quel bonheur en avril de retrouver ce petit passereau qu’on reconnaît sans hésitation à son chant : une suite lente de syllabes qui donne l’impression que l’oiseau compte sa monnaie, d’où son surnom de « compteur d’écus » !

Facile à repérer, ce petit pouillot est par contre difficile à voir. Petit et léger (à peine 10 grammes), il dispose d’un plumage brun-verdâtre qui lui permet de se fondre dans le décor et notamment le feuillage des arbres qu’il quitte rarement.

On le rencontre un peu partout dans les Hautes-Vosges, pourvu qu’il y ait des arbres. Il affectionne particulièrement les forêts peu denses, les lisères, les ourlets mais aussi les parcs et jardins arborés. Prêtez l’oreille, le « compteur d’écus » n’est jamais bien loin !

(certaines photos ci-dessous sont faites au jardin près d’un poste de nourrissage)

Quelques photos de l’oiseau  :