Ce joli petit passereau, que l’on nommait autrefois le traquet pâtre, n’est pas commun dans les Hautes-Vosges. Il apprécie les milieux ouverts avec un minimum d’arbres, comme les prairies, les pelouses calcaires, les friches… On le rencontre plus volontiers à des altitudes plus basses même si de rares couples nichent désormais sur les hautes-chaumes.

On reconnaît facilement le mâle à sa tête noire, son demi-collier blanc et sa belle poitrine roux-orangé. La femelle présente les mêmes motifs mais ses couleurs sont beaucoup plus ternes.

Chez nous, les tariers pâtres sont migrateurs, ils arrivent en mars et quittent nos contrées au début de l’automne. Le changement climatique pourrait un jour changer la donne car dans une large partie sud du pays, les tariers sont sédentaires. De plus, on les voit désormais à des altitudes élevées et même sur les hautes-chaumes.